Introduction
Santé et solutions pour les femmes à 50 ans : dans le cadre de mon blog sur le bien-être des femmes mûres, j’ai eu la chance de pouvoir m’entretenir avec le Dr Michel Metraru.
Médecin du travail depuis plus de 20 ans, il allie à sa formation une approche holistique grâce à l’homéopathie et la psychologie.
Fort de son expérience, il m’a généreusement fait part de sa vision pour accompagner les femmes dans cette période charnière.
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La ménopause, un passage délicat.
La ménopause constitue une étape charnière pouvant s’accompagner de nombreux bouleversements corporels et psychiques pour les femmes.
Selon le Dr Metraru, c’est l’un des principaux enjeux à considérer après 50 ans.
« Ce processus de réorganisation hormonale s’installe progressivement sur quelques années avant de se stabiliser », m’explique-t-il. « Les symptômes varient grandement d’une femme à l’autre mais peuvent inclure des bouffées de chaleur, des sueurs nocturnes, des troubles du sommeil, des sécheresses vaginales, des baisses de libido ou encore de l’irritabilité. »
Certains épisodes peuvent s’avérer très difficiles à vivre au quotidien. Le Dr Metatru m’a confié avoir rencontré des patientes totalement démunies face à l’intensité de leurs symptômes. « L’une d’elles se réveillait plusieurs fois par nuit, trempée de sueur, sans pouvoir se rendormir. Elle avait le sentiment de devenir folle. »
Grâce à un traitement homéopathique individualisé, ses troubles ont rapidement diminué en intensité.
« En quelques semaines, elle retrouvait un sommeil réparateur et se sentait comme libérée d’un poids », témoigne le médecin. Si la guérison prend parfois plusieurs mois, l’amélioration de la qualité de vie est indéniable.
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L’écoute bienveillante.
Pour Michel, l’écoute bienveillante est aussi importante que le remède homéopathique.
« Se sentir comprise et soutenue dans cette épreuve aide à traverser sereinement cette période de mutations », souligne-t-il.
Certains troubles moins intenses peuvent également être atténués par des plantes ou des techniques douces comme l’acupuncture.
Patience et réconfort sont de mise pour apprivoiser ce cap avec sérénité. L’approche globale préconisée par le Dr Metatru met l’accent sur le bien-être physique autant que psychique des patientes.
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Prévenir l’ostéoporose.
L’ostéoporose constitue l’une des principales complications pouvant survenir suite à la carence en œstrogènes induite par la ménopause.
« Les os se fragilisent progressivement si on ne prend pas les devants », prévient le praticien.
Selon lui, le moyen le plus efficace de prévenir cette pathologie est d’adopter dès 50 ans des réflexes sains au quotidien.
Sur le plan alimentaire, il recommande de privilégier les produits alcalinisants comme les crudités, légumineuses et fruits de mer au détriment de la viande trop acide.
« Une alimentation équilibrée riche en calcium, magnésium, vitamine D et K est également indispensable », ajoute Michel.
Il souligne l’importance de compléter avec des minéraux sous forme de compléments alimentaires si besoin.
Côté activité physique, le Dr Metatru met l’accent sur des mouvements doux mais réguliers favorisant la densité osseuse. « La marche, le pilates, le yoga ou la natation sont d’excellentes options à raison d’au moins 30 minutes trois fois par semaine », conseille-t-il.
Exposition solaire modérée, arrêt du tabac et limitation de l’alcool viennent compléter ce mode de vie préventif.
Grâce à de tels réflexes, de nombreuses femmes peuvent éviter fractures et cassures liées à l’ostéoporose.
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Les pièges de l’alimentation transformée.
Lorsque j’évoque avec Michel la question de l’alimentation féminine après 50 ans, il met clairement en garde contre les écueils de la « malbouffe » industrielle.
« Les plats préparés et autres produits ultratransformés inondent nos assiettes de conservateurs et sucres raffinés néfastes », souligne-t-il.
Il prend l’exemple révélateur du poulet standard, bourré d’hormones et d’additifs chimiques pour une croissance accélérée.
« La saveur et la texture en sont transformées, on est loin d’un poulet d’élevage traditionnel! », constate le praticien.
Ce type d’aliments ne peut satisfaire nos besoins nutritionnels à long terme, selon lui.
Il préconise au contraire de se (re)connecter aux véritables saveurs simples issues de circuits courts.
« Redécouvrir les produits de saison de nos terroirs permet de se nourrir avec bienveillance et intelligence », affirme Michel.
Les légumes, fruits, œufs, poissons, fromages et produits céréaliers bios régionaux constituent selon lui la base idéale d’une alimentation équilibrée et durable.
Plutôt que de tels substituts, il recommande de cuisiner soi-même des plats frais et gourmands valorisant les « vrais » aliments ».
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Conclusion
Grâce à cet échange enrichissant, j’ai pu mieux appréhender les enjeux clés de cette période de transformation féminine, sous un angle médical certes, mais aussi spirituel et émotionnel.
En adoptant au quotidien les bons réflexes d’hygiène, d’alimentation et de développement personnel mis en lumière par le Dr Metraru, chaque femme peut réussir son bien-vieillir avec sérénité et éclat.
Un grand merci pour ces conseils éclairés, porteurs d’espoir et d’inspiration.
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Merci d’avoir lu cet article.
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Béatrice
