Le rôle de mon père dans la création de mon entreprise

Le rôle de mon père dans la création de mon entreprise

Table des matières

Rôle de mon père

Introduction

Voici une belle occasion de te parler du rôle de mon père dans la création de mon entreprise, donc dans mon parcours de vie.

Mais quelle est cette occasion ?

Et bien, Cet article participe à l’évènement “Héritage ou Inspiration : le rôle du Père dans nos parcours de vie” du blog Captain Papa. Sur son blog, Bertrand transmet son expérience de père de 4 enfants (ses succès comme ses échecs) ainsi que des conseils pratiques pour aider tous les papas à révéler la meilleure version du père qui sommeille en eux. Il partage notamment des stratégies pour équilibrer vie pro et vie perso, pour passer du temps de qualité avec ses enfants, pour mieux les comprendre et les accompagner dans leur éducation. J’apprécie beaucoup ce blog, et je vous recommande la lecture de ces deux articles :

  1. Le rôle du père : peut-on ÊTRE SOI-MÊME avec ses enfants ? Clique-ici pour le lire.
  2. Être un papa zen : 3 habitudes à appliquer au quotidien. Clique-ici pour le lire.

Dans l’article qui suit, je vais donc aborder en profondeur la relation que j’entretenais avec mon père. Je vais explorer l’impact significatif qu’ont eu son éducation et ses convictions sur mon parcours en tant qu’entrepreneuse.

Dans ma famille, on me voyait comme » l’enfant rebelle », et tu vas vite comprendre pourquoi.

Ce qui est vraiment fascinant, c’est comment cette dynamique avec mon père a été le moteur derrière la création de mes entreprises.

Quels avantages initiaux se sont révélés être des inconvénients par la suite ?

Sans une introspection profonde, nous risquons de perpétuer des schémas comportementaux qui nous ont été inculqués. Ces modèles peuvent être bénéfiques ou à l’inverse, préjudiciables.

Nous allons aborder tout cela ensemble.

Alors c’est parti pour l’aventure !

La figure de mon père

La figure de mon père

Pour décrire mon père en un mot, je choisirais « un travailleur« .

Il était loin d’être paresseux. Avec cinq enfants à charge, il devait assurer leur subsistance.

Lorsque je suis née en 1963 et que je suis venue au monde au sein de ma famille, j’étais la cadette.

Trois sœurs et un frère bien plus âgés m’avaient précédée.

La structure familiale était déjà bien en place.

J’entretenais des liens étroits avec eux et avec ma mère, tandis que les interactions avec mon père étaient nettement moins fréquentes.

Je le voyais rentrer le soir à 19 heures, prendre son dîner puis se retirer dans son bureau pour s’atteler à la comptabilité jusqu’à 22 heures.

Le matin suivant, il se levait tôt pour repartir au travail.

En tant que maçon, il construisait des maisons pour ensuite les revendre. Plus tard, il s’est lancé dans l’achat d’appartements qu’il rénovait avant de les mettre en location.

Mon père a toujours privilégié le travail en solitaire. Il a bien eu quelques employés à l’occasion, mais la collaboration lui était difficile.

Tel était donc le modèle parental qui a marqué mon enfance.

Pour accentuer ce tableau, ma mère était mère au foyer.

Afin d’économiser l’eau, elle lavait le linge au lavoir public.

Je me rappelle l’accompagner durant les hivers glaciaux, bravant le froid pour y aller malgré tout.

Nous ne vivions pas en pleine campagne, mais dans une banlieue d’une ville de taille conséquente.

À ce jour, ce lavoir est toujours là et il est même ouvert au public pour des visites.

Son éducation reposait sur la critique, le jugement

Ma relation avec mon père

En rédigeant cet article, je prends conscience que je n’entretenais pas une véritable relation avec lui.

Son éducation reposait sur la critique, le jugement selon lequel nous, les filles, n’étions bonnes à rien.

À chaque départ en vacances, l’anxiété nous étreignait.

Cette même peur se manifestait également le soir, à son retour pour le dîner.

Il fallait que le vin, l’eau, et tout le reste soient prêts.

Dès que l’on entendait le moteur de son estafette au bas de la rue, on savait qu’il était sur le point de rentrer.

Et nous nous demandions toutes comment se déroulerait la soirée.

Dans ma famille, la communication était absente, pas seulement pour moi, mais pour tous les enfants.

Je me souviens de périodes où je ne lui parlais pas pendant des jours, submergée par l’humiliation et la frustration.

Cependant, il m’a inculqué une leçon essentielle : « Il faut travailler dur pour réussir ! ».

Je n’ai pas connu des moments de douceur ou de tendresse avec mon père.

Les instants de soutien et d’affection étaient également absents dans notre relation.

Quoi que je fasse, cela semblait toujours inadéquat à ses yeux.

J’ai donc dû me forger une carapace pour faire face à ce déficit d’amour et survivre.

Les répercussions de cette dynamique familiale seront exposées plus loin dans cet article.

Ma recherche intérieure pour améliorer ma relation avec mon père

J’ai longtemps cru avoir des problèmes insurmontables avec mon père.

À l’âge de 16 ans, je me rappelle lui avoir demandé de me prendre dans ses bras ; il a refusé.

J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps dans ma chambre, incapable de saisir la raison d’une telle distance entre nous.

À l’âge de 16 ans, je me suis retrouvée seule avec ma mère, mes frères et sœurs ayant quitté le foyer familial pour se marier.

Cela m’a laissée pour cible unique des ordres de mon père, comme « fermer les volets, sortir les poubelles, etc. », ce qui était un véritable enfer.

Il me menaçait sans cesse de me retirer mon argent de poche, qui à l’époque s’élevait à 50 francs par mois.

Pour moi, c’était une somme considérable. Mais à bout, je me souviens m’être demandée : « Que puis-je faire pour l’empêcher de me menacer encore de me retirer cet argent ? »

Ça ne te regarde pas !

La relation à l’argent avec mon père

Ma mère m’a dit : « Tu as offensé ton père. »
Moi, je lui ai répondu : « Maman, ça, c’est une histoire entre papa et moi. Ça ne te regarde pas ! »

C’était le jour où je nettoyais ma chambre et que ma mère est venue me dire cela.

Cela faisait un mois que je refusais son argent de poche.

Je lui avais lancé : « Maintenant, je veux voir sur quoi tu vas me menacer ? »
J’avais trouvé la solution ! Eurêka !

Je ne savais pas alors que cette solution allait devenir une stratégie pour toute ma vie.

Aujourd’hui, les choses commencent à changer pour moi.

Le rôle de mon père pour mes choix entrepreneuriaux

Le travail ne m’a jamais effrayée. J’ai toujours pris l’initiative de lancer mes propres projets depuis le début. Aujourd’hui encore, vivant en Nouvelle-Zélande, je repars de zéro.

Toutefois, il y a une différence notable : j’ai à mes côtés un homme qui me soutient.

Jusqu’où a été l’influence de mon père ?

Il m’a influencée dans mes croyances :

  1. Il faut travailler dur pour réussir.
  2. Si je ne travaille pas, je suis considérée comme paresseuse.
  3. Se relaxer est une activité de personnes qui ne valent rien.
  4. La réussite se mesure à l’aune de l’argent.
Mais où n’a-t-il pas réussi à m’influencer ?

Même si je pense qu’il ne m’a pas influencée, ce n’est pas totalement exact. Son éducation stricte a, en réalité, contribué à faire émerger mon esprit d’entreprise.

Cela peut paraître quelque peu masochiste, mais c’est la complexité des influences parentales : elles peuvent à la fois nous blesser et nous fortifier de manière inattendue.

Enfant rebelle

Il est vrai qu’à 18 ans, lorsque j’ai tenté l’expérience au PTT (Petit Travail Tranquille) à La Poste, ma réaction après deux mois fut catégorique : « Non, jamais ça ! ». Je ne travaillerai jamais pour un patron.

En tant qu’enfant rebelle, on m’a considéré comme tel parce qu’à 18 ans, j’ai quitté ma famille.

Je ne supportais plus de vivre dans un climat familial de guerre constante, dénué de joie et d’amour.

À 20 ans, je suis partie vivre en Italie où j’ai créé différentes entreprises.

Aujourd’hui, à 60 ans, j’ai encore le courage de repartir de zéro, « from scratch ».

Les gros inconvénients du rôle de mon père

Pendant toute ma vie, j’étais fière de travailler ardemment, telle une mule.
J’étais fière de l’éducation reçue et je croyais être sur la bonne voie.

En 2016, tout a basculé : je suis entrée en burn-out.

Ce fut un parcours de vie ardu pour reconsidérer et remettre en question intégralement mes croyances.

J’avais poussé ces croyances à un tel extrême que je suis tombée malade.

À travers cette épreuve, j’ai découvert des traumatismes intérieurs cachés.

Ce que je n’ai pas appris de mon père, mais qu’il a su mettre en pratique, c’est de savoir s’arrêter.

Lui, à l’âge de 50 ans, a cessé son travail de maçon pour se consacrer à la gestion de ses biens locatifs. Néanmoins, il continuait à travailler beaucoup sur le plan administratif.

Mes traumatismes intérieurs cachés

Le père que j’aurais voulu

Je m’autorise à exprimer ici le père que j’aurais voulu.

Comme je l’ai mentionné précédemment, pendant 20 ans, j’ai poursuivi une quête intérieure pour améliorer ma relation avec mon père. D’une certaine manière, j’ai réussi.

Une relation se construit à deux, et ce principe est valable pour tout type de relation.

Quand je dis que j’ai réussi, cela signifie que j’ai appris à l’accepter tel qu’il était. Je n’attendais plus de lui ce qu’il n’était pas en mesure d’offrir.

Cependant, je souhaite tout de même m’autoriser à rêver du père que je n’ai jamais eu.

Mon rêve de père

Je rêve d’un père qui me soutienne, qui m’aide à élaborer mes émotions. Je rêve d’un père qui me prenne dans ses bras.

Nous nous regarderions tous les deux dans le miroir de la salle de bain, et il me ferait répéter : « Béatrice, tu es merveilleuse, tu as confiance en toi. Moi, j’ai confiance en toi. Tu es parfaite telle que tu es. Tu peux changer le monde. Je t’aime telle que tu es. J’ai de l’estime pour toi. Je t’aime, Béatrice. »

Oui, je rêve d’un père qui joue avec moi, qui court à mes côtés et m’accueille telle que je suis, sans chercher à me changer.

Je rêve d’un père qui me protège et me sécurise, comme seul un père sait le faire.

Je rêve d’un père qui sache utiliser la communication non-violente et qui m’apprenne à l’utiliser.

Ces rêves deviennent réalité dans cette nouvelle ère, au 21e siècle.

La transformation

Conclusion

En conclusion, à travers le prisme de mes expériences personnelles , j’ai appris que le plus important est de se construire soi-même., avec ou sans le père idéal que l’on aurait souhaité.

Mon parcours de vie, marqué par la résilience et l’indépendance, témoigne de la force que l’on peut puiser dans les défis familiaux.

Bien que mon père n’ait pas été l’incarnation de mes aspirations paternelles, il a, sans le vouloir, semé en moi la détermination de me dépasser.

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A bientôt.

Béatrice

CF: 41948871

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13 Commentaires
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JeanneOO
JeanneOO
4 mois il y a

Merci pour ton article émouvant. Ton témoignage est poignant. Ta phrase : « Je m’autorise à exprimer ici le père que j’aurais voulu » est pleine de sens. Il faut parfois un long cheminement pour se réconcilier avec son passé, et avec soi-même. Et lorsqu’on finit par accepter les gens tels qu’ils sont, lorsqu’on n’est plus dans l’attente de quelque chose que nous n’aurons jamais, hé bien, cela apporte une profonde paix intérieure. Comme tu le dis si bien, le travail de construction personnelle est le plus important, avec ou sans le père idéal. Et ton parcours est admirable en ce sens.

Caroline & Mathieu
Caroline & Mathieu
4 mois il y a

Merci Béatrice pour ce bel article touchant. Ton partage de l’histoire de ton père et son impact sur la création de ton entreprise est inspirant. Ta capacité à voir au-delà des défis, à extraire des leçons de vie de chaque épreuve, et surtout, ta résilience, sont remarquables. Merci d’avoir partagé ton histoire avec tant d’authenticité et de vulnérabilité. Ta réflexion sur ce que signifie construire sa vie, avec ou sans le père idéal, est une leçon précieuse pour nous tous. ✨

Nadia
Nadia
4 mois il y a

Merci pour cet article et ce partage qui éveille beaucoup de compréhensions en moi quant à la relation que j’avais avec mon père. Des similitudes dans l’éducation que j’ai reçue qui me font réfléchir à mon approche de mon entreprise et aux défis que je traverse dans le développement de ma carrière et surtout mon rapport à l’argent grandement hérité de mes parents.

Dieter
Dieter
4 mois il y a

Merci Béatrice d’avoir partagé ton histoire familiale avec autant d’authenticité et de sensibilité. Ton parcours force le respect et montre le chemin de la résilience à tous ceux qui ont grandi avec un père imparfait.

Bertrand (Captain Papa)
Bertrand (Captain Papa)
3 mois il y a

Bravo Béatrice pour cet article magnifique et personnel.
Ta réflexion et ton introspection sont un modèle à suivre pour se construire en tant que parent nous-même. Merci

Christine
Christine
3 mois il y a

Merci pour cet article tres personnel et passionnant! Quel que soit le vécu, douloureux ou pas, nous recevons un héritage de la vie et de nos parents, c’est à nous ensuite de construire notre vie.

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Beatrice Petitdemange

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J’ai vécu 36 ans en Italie et il y a 3 ans j’ai tout quitté pour aller ……

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